Pour une utilisation en série
Déjà construits en série, on peut réaliser toute la gamme des tracteurs allant de 200ch jusqu´à 1 200ch, nécessaire à l´exploitation des lignes secondaires.
La fabrication en série permettrait d´abaisser le prix de ces organes au point que leur prix de revient soit très inférieur au prix des pièces « chemin de fer » actuelles. Un dépôt muni d´un stock réduit de ces pièces pourrait assurer l´entretien de tous les tracteurs quelle que soit leur puissance.
Le personnel de ce dépôt aurait également un bon rendement puisqu´il entretiendrait des organes identiques dont il connaîtrait les particularités et la mise au point.
Le personnel de conduite pourrait être plus facilement muté d?une machine puissante, sur une machine légère, si les besoins du service l´exigent, leur conduite étant identique.
La possibilité de ne mettre en route que le nombre de moteurs nécessaire permet d'utiliser, en cas de besoin, avec un rendement convenable, une grosse machine multimoteurs pour la remorque de trains légers, de même en cas de haut-le-pied.
Enfin, il convient de ne pas sous-estimer l´avantage non négligeable, des multimoteurs qui peuvent presque toujours, en cas d´avarie, poursuivre leur route avec une puissance réduite et éviter ainsi une réserve onéreuse.
Il paraît permis de penser que les moyens simples, décrits ci-dessus, développés à l´échelle des lignes secondaires, doivent permettre d´y abaisser le prix de revient de la tonne kilométrique à un tel point qu´un aménagement des tarifs pourrait permettre la récupération de trafics. Les lignes secondaires reprendraient ainsi leur véritable rôle de collecteurs des lignes principales.